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Aucune d’elles n’est stérile.
7Ta joue est comme une moitié de grenade,
Derrière ton voile…
8Il y a soixante reines, quatre-vingts concubines,
Et des jeunes filles sans nombre.
9Une seule est ma colombe, ma parfaite ;
Elle est l’unique de sa mère,
La préférée de celle qui lui donna le jour.
Les jeunes filles la voient, et la disent heureuse ;
Les reines et les concubines aussi, et elles la louent. —
10Qui est celle qui apparaît comme l’aurore,
Belle comme la lune, pure comme le soleil,
Mais terrible comme des troupes sous leurs bannières ? —
11Je suis descendue au jardin des noyers,
Pour voir la verdure de la vallée,
Pour voir si la vigne pousse,
Si les grenadiers fleurissent.
12Je ne sais, mais mon désir m’a rendue semblable
Aux chars de mon noble peuple.
Chap. VII.Reviens, reviens, Sulamithe !
Reviens, reviens, afin que nous te regardions. —
Qu’avez-vous à regarder la Sulamithe
Comme une danse de deux chœurs ? —
2Que tes pieds sont beaux dans ta chaussure, fille de prince !
Les contours de ta hanche sont comme des colliers,
Œuvre des mains d’un artiste.
3Ton sein est une coupe arrondie,
Où le vin parfumé ne manque pas ;
Ton corps est un tas de froment,
Entouré de lis.
4Tes deux seins sont comme deux faons,
Comme les jumeaux d’une gazelle.
5Ton cou est comme une tour d’ivoire ;
Tes yeux sont comme les étangs de Hesbon,
Près de la porte de Bath-Rabbim ;
Ton nez est comme la tour du Liban,
Qui regarde du côté de Damas.
6Ta tête est élevée comme le Carmel,
Et les cheveux de ta tête sont comme la pourpre ;
Un roi est enchaîné par des boucles !…
7Que tu es belle, que tu es agréable,
Ô mon amour, au milieu des délices !
8Ta taille ressemble au palmier,
Et tes seins à des grappes.
9Je me dis : Je monterai sur le palmier,
J’en saisirai les rameaux !
Que tes seins soient comme les grappes de la vigne,
Le parfum de ton souffle comme celui des pommes,