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Je suis vivant ! Ceux qui sont parmi les ruines tomberont par l’épée ; ceux qui sont dans les champs, j’en ferai la pâture des bêtes ; et ceux qui sont dans les forts et dans les cavernes mourront par la peste. Je réduirai le pays en solitude et en désert ; l’orgueil de sa force prendra fin, les montagnes d’Israël seront désolées, personne n’y passera. Et ils sauront que je suis l’Éternel, quand je réduirai le pays en solitude et en désert, à cause de toutes les abominations qu’ils ont commises. Et toi, fils de l’homme, les enfants de ton peuple s’entretiennent de toi près des murs et aux portes des maisons, et ils se disent l’un à l’autre, chacun à son frère : Venez donc, et écoutez quelle est la parole qui est procédée de l’Éternel ! Et ils se rendent en foule auprès de toi, et mon peuple s’assied devant toi ; ils écoutent tes paroles, mais ils ne les mettent point en pratique, car leur bouche en fait un sujet de moquerie, et leur cœur se livre à la cupidité. Voici, tu es pour eux comme un chanteur agréable, possédant une belle voix, et habile dans la musique. Ils écoutent tes paroles, mais ils ne les mettent point en pratique. Quand ces choses arriveront, et voici, elles arrivent ! ils sauront qu’il y avait un prophète au milieu d’eux.

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Chapitre 34 

== La parole de l’Éternel me fut adressée, en ces mots : Fils de l’homme, prophétise contre les pasteurs d’Israël ! Prophétise, et dis-leur, aux pasteurs : Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Malheur aux pasteurs d’Israël, qui se paissaient eux-mêmes ! Les pasteurs ne devaient-ils pas paître le troupeau ? Vous avez mangé la graisse, vous vous êtes vêtus avec la laine, vous avez tué ce qui était gras, vous n’avez point fait paître les brebis. Vous n’avez pas fortifié celles qui étaient faibles, guéri celle qui était malade, pansé celle qui était blessée ; vous n’avez pas ramené celle qui s’égarait, cherché celle qui était perdue ; mais vous les avez dominées avec violence et avec dureté. Elles se sont dispersées, parce qu’elles n’avaient point de pasteur ; elles sont devenues la proie de toutes les bêtes des champs, elles se sont dispersées. Mon troupeau est errant sur toutes les montagnes et sur toutes les collines élevées, mon troupeau est dispersé sur toute la face du pays ; nul n’en prend souci, nul ne le cherche. C’est pourquoi, pasteurs, écoutez la parole de l’Éternel ! Je suis vivant ! dit le Seigneur, l’Éternel, parce que mes brebis sont au pillage et qu’elles sont devenues la proie de toutes les bêtes des champs, faute de pasteur, parce que mes pasteurs ne prenaient aucun souci de mes brebis, qu’ils se paissaient eux-mêmes, et ne faisaient point paître mes brebis, à cause de cela, pasteurs, écoutez la parole de l’Éternel ! Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’en veux aux pasteurs ! Je reprendrai mes brebis d’entre leurs mains, je ne les laisserai plus paître mes brebis, et ils ne se paîtront plus eux-mêmes ; je délivrerai mes brebis de leur bouche, et elles ne seront plus pour eux une proie. Car ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’aurai soin moi-même de mes brebis, et j’en ferai la revue. Comme un pasteur inspecte son troupeau quand il est au milieu de ses brebis éparses, ainsi je ferai la revue de mes brebis, et je les recueillerai de tous les lieux où elles ont été dispersées au jour des nuages et de l’obscurité.