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Pour que tu ne parles de lui qu’en secouant la tête ? Abandonnez les villes, et demeurez dans les rochers, Habitants de Moab ! Soyez comme les colombes, Qui font leur nid sur le flanc des cavernes ! Nous connaissons l’orgueil du superbe Moab, Sa hauteur, sa fierté, son arrogance, et son cœur altier. Je connais, dit l’Éternel, sa présomption et ses vains discours, Et ses œuvres de néant. C’est pourquoi je gémis sur Moab, Je gémis sur tout Moab ; On soupire pour les gens de Kir-Hérès. Vigne de Sibma, je pleure sur toi plus que sur Jaezer ; Tes rameaux allaient au delà de la mer, Ils s’étendaient jusqu’à la mer de Jaezer ; Le dévastateur s’est jeté sur ta récolte et sur ta vendange. La joie et l’allégresse ont disparu des campagnes Et du pays de Moab ; J’ai fait tarir le vin dans les cuves ; On ne foule plus gaîment au pressoir ; Il y a des cris de guerre, et non des cris de joie. Les cris de Hesbon retentissent jusqu’à Elealé, Et ils font entendre leur voix jusqu’à Jahats, Depuis Tsoar jusqu’à Choronaïm, Jusqu’à Eglath-Schelischija ; Car les eaux de Nimrim sont aussi ravagées. Je veux en finir dans Moab, dit l’Éternel, Avec celui qui monte sur les hauts lieux, Et qui offre de l’encens à son dieu. Aussi mon cœur gémit comme une flûte sur Moab, Mon cœur gémit comme une flûte sur les gens de Kir-Hérès, Parce que tous les biens qu’ils ont amassés sont perdus. Car toutes les têtes sont rasées, Toutes les barbes sont coupées ; Sur toutes les mains il y a des incisions, Et sur les reins des sacs. Sur tous les toits de Moab et dans ses places, Ce ne sont que lamentations, Parce que j’ai brisé Moab comme un vase qui n’a pas de prix, Dit l’Éternel. Comme il est brisé ! Poussez des gémissements ! Comme Moab tourne honteusement le dos ! Moab devient un objet de raillerie et d’effroi Pour tous ceux qui l’environnent. Car ainsi parle l’Éternel :