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Qui régnait à la place de Josias, son père, Et qui est sorti de ce lieu : Il n’y reviendra plus ; Mais il mourra dans le lieu où on l’emmène captif, Et il ne verra plus ce pays. Malheur à celui qui bâtit sa maison par l’injustice, Et ses chambres par l’iniquité ; Qui fait travailler son prochain sans le payer, Sans lui donner son salaire ; Qui dit : Je me bâtirai une maison vaste, Et des chambres spacieuses ; Et qui s’y fait percer des fenêtres, La lambrisse de cèdre, Et la peint en couleur rouge ! Est-ce que tu règnes, parce que tu as de la passion pour le cèdre ? Ton père ne mangeait-il pas, ne buvait-il pas ? Mais il pratiquait la justice et l’équité, Et il fut heureux ; Il jugeait la cause du pauvre et de l’indigent, Et il fut heureux. N’est-ce pas là me connaître ? dit l’Éternel. Mais tu n’as des yeux et un cœur Que pour te livrer à la cupidité, Pour répandre le sang innocent, Et pour exercer l’oppression et la violence. C’est pourquoi ainsi parle l’Éternel sur Jojakim, fils de Josias, roi de Juda : On ne le pleurera pas, en disant : Hélas, mon frère ! hélas, ma sœur ! On ne le pleurera pas, en disant : Hélas, seigneur ! hélas, sa majesté ! Il aura la sépulture d’un âne, Il sera traîné et jeté hors des portes de Jérusalem. Monte sur le Liban, et crie ! Elève ta voix sur le Basan ! Crie du haut d’Abarim ! Car tous ceux qui t’aimaient sont brisés. Je t’ai parlé dans le temps de ta prospérité ; Tu disais : Je n’écouterai pas. C’est ainsi que tu as agi dès ta jeunesse ; Tu n’as pas écouté ma voix. Tous tes pasteurs seront la pâture du vent, Et ceux qui t’aiment iront en captivité ; C’est alors que tu seras dans la honte, dans la confusion, À cause de toute ta méchanceté. Toi qui habites sur le Liban,