II.Il est malaisé de faire sortir
La cause en est
Dans la profonde douleur
Hors du fond de l’imagination,
La joyeuse invention
Des ases du Walhalla[1],
Apportée de Jotonheim[2]
Aux temps passés.
III...........
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Les blessures du cou du géant[3],
Je les entends mugir
En bas, devant l’entrée de l’asile
Où reposent mon père et mon fils.
IV.Car ma race
Touche à son déclin,
Comme les branches de la forêt
Abattues par la tempête.
Il n’est pas joyeux,
L’homme qui, de la maison
Vers la tombe, porte
Les membres du corps de ses parents.
V.Tout d’abord, cependant,
Je dirai un mot
Du trépas de ma mère
Et de la mort de mon père.
De l’enclos où sont enfermées les paroles[4]
Je retire
La matière d’un chant de louanges,
Ornée des fleurs du langage.
- ↑ La poésie.
- ↑ Le royaume des Géants que l’imagination populaire a placé dans l’extrême nord-est de la péninsule scandinave.
- ↑ La mer, qui a été formée par les flots de sang jaillissant des blessures d’Ymer, « le vieux géant du froid », lorsqu’il fut tué par les fils de Bor : Odin, Vile et Ve.
- ↑ C’est-à-dire de la bouche.