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MEMOIRES. [i652] 341

VI’.

[Mars à octobre i652.]

Ces mauvais succès obligèrent Monsieur le Prince de se retirer à Agen, dont les cabales et les divisions lui firent bientôt connoître que cette ville ne demeureroit dans son parti qu’autant qu’elle y seroit retenue par sa présence ou par une forte garnison. Ce fut pour s’en assurer par ce dernier moyen ^ qu’il résolut* d’y faire entrer le régiment d’infanterie de Conti, et de le rendre maître d’une porte de la ville ^. A l’heure même, lesbour-I. Entre les parties v et vi, il n’y a point d’intervalle clans le ms. D de la Roche-Gujon, ni dans le ms. Harlay ; seulement on lit en marge, dans le premier, ce titre de la main de l’annotateur : Suite de la guerre de Guyenne et la dernière de Paris. Ce morceau se trouve dans toutes les anciennes éditions. Il est intitulé dans celles de la première série (1662-1688), qui n’ont pas la partie v : Guerre de Guyenne et la dernière de Paris ; dans les textes de la seconde série, il a le même titre que dans le ms. D ; dans l’édition de 1804, celui-ci : Fin de la guerre de Guyenne et la dernière guerre de Paris. Il est sans titre dansles éditions de 1826 et de i838. a. Au lieu de ce début, on lit ici dans les anciennes éditions deux phrases que nous trouverons plus bas (p. 347 et 848), et dont elles modifient ainsi le commencement et la fin : « La guerre se soutenoit dans la Guyenne bien plus par la vigilance et par la réputation du prince de Condé que par le nombre et par la valeur de ses troupes, et le comte d’Harcourt avoit déjà, etc.... et de se retirer à Agen ; mais les divisions de cette ville firent connoître assez ^ ce prince qu’elle ne demeureroit, etc. « — Le ms. H commenc ainsi : « Monsieur le Prince ayant donc été contraint {ayant été contraint de cette sorte, réd. i) de se retirer à Agen, il trouva que les cabales et les divisions de la ville lui faisoient assez connoître qu’elle..., etc. »

3. Ce moyen. (3fs. H, réd. i.) — 4. Se résolut. (i>/5. H, réd. ï et 2.) 5. Le ms. H et les anciennes éditions ajoutent ici : oc pour oter au peuple la liberté de refuser la garnison ; mais, comme ce dessein ne fut pas secret, il fut bientôt répandu dans la ville. »