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III[1].


[Mars 1649 à février 1651.]


Le[2] Roi avait accordé la paix au parlement de Paris

  1. Cette partie a paru pour la première fois tout entière, sous le titre : la Prison des Princes, dans l’édition de 1689. Les éditions précédentes ne contiennent du commencement que quelques lambeaux, insérés çà et là, les uns à peu près textuellement, les autres en résumé, dans un morceau que nous donnons à l’Appendice et qui est intitulé : Récapitulation de ce que dessus, avec la Prison des Princes. Pour la suite, à partir de notre page 166, ledit morceau nous offre, en récit suivi, une rédaction première qui se distingue de la nôtre par des lacunes et de nombreuses et souvent considérables variantes. — Entre les parties II et III, il y a dans notre manuscrit D un intervalle d’une page et demie. A la marge se trouve, de la main de l’annotateur, ce titre : la Prison des Princes, et cette observation : « Ici commencent les Mémoires imprimés, avec quelques différences dans le style seulement. » Chez Renouard (1804) le titre est : Prison des Princes et Siège de Bordeaux. Les éditeurs de 1826 et de 1838, réunissant nos deux parties III et IV, les font précéder simplement de ces mots : Troisième partie (1826), Deuxième partie (1838).
  2. Le récit change de nature : dans toute la suite de l’œuvre, l’auteur parle de lui-même, non plus à la première, mais à la troisième personne. A partir d’ici, nous avons, comme il a été dit dans la Notice placée en tête de ce volume, quatre textes des Mémoires (cinq pour la partie III ; voyez la note précédente) : d’abord celui que nous offrent la plupart des anciennes copies et les éditions antérieures à 1804 ; puis trois modifications de ce texte, dues toutes trois probablement à la Rochefoucauld lui-même, retouchant successivement son ouvrage. De ces trois retouches la première se rapproche, le plus souvent, beaucoup du texte des anciennes éditions, surtout des éditions qui ont paru de 1689 à 1804 exclusivement, et de la plupart des copies que nous avons pu voir, en particulier de la copie C de la Roche-Guyon ; nous la prenons dans le manuscrit Harlay 352 de la Bibliothèque nationale (aujourd’hui Fonds français 15625) ; la seconde nous a été conservée, de