Page:La Rochefoucauld - Œuvres, Hachette, t2, 1874.djvu/197

Cette page n’a pas encore été corrigée

capacité et de la bonne foi de la plupart des généraux, reçurent l’amnistie[1] bientôt après.

    publiés à la date du 4 mars 1649, le Courrier burlesque de la guerre de Paris, à partir du 19 février (Choix de Mazarinades , tome I, p. 416 et suivantes, tome II, p. 1236 et suivantes), et les Contents et les Mécontents sur le sujet du temps (Bibliographie, tome I, p. 231 et 232). Retz avoue lui-même, dans ses Mémoires (tome II, p. 313), que, dès le 3 mars, personne ne voulait plus payer les taxes.

  1. Le prince de Marcillac figure au nombre des Frondeurs que l’on y comprit expressément. Comme il était retenu au lit par sa blessure, ce fut Mme de Longueville qui se chargea de traiter de ses intérêts. Le tome I du Choix de Mazarinades (p. 431-436) contient sous ce titre : Demandes des princes et seigneurs qui ont pris les armes avec le parlement et peuple de Paris, une pièce que Mme de Motteville a transcrite en grande partie dans le tome II de ses Mémoires (p. 400-405). « Qu’on accorde, est-il dit dans la Mazarinade, le tabouret à la femme du prince de Marcillac ; qu’on paye audit prince dix-huit mille livres par an qu’on avoit accoutumé de lever pour des fuzeliers en Poitou, quoique lesdits fuzeliers ne subsistent pas. » Marcillac eut la somme (voyez les Mémoires de Mathieu Mole, tome III, p. 487), qu’il avait d’ailleurs bien dû dépenser d’avance ; mais sa femme n’eut pas le tabouret.