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DE LA NOTICE BIOGRAPHIQUE

V

pièces relatives au gouvernement du poitou,
puis au temps de la guerre civile.
1o Répression par le prince de Marcillac des troubles du Poitou
(août à décembre 1648).
(Voyez ci-dessus p. xxxvi et note 2.)

« À Monsieur le prince de Marcillac, sur les désordres arrivés en Poitou dans les lieux où sont établis les bureaux des traites et [traites] foraines. Du 16e août 1648. » (Bibl. nat., Ms. Fr. 4178, fol. 95 et 96 ; copie au Dépôt de la guerre, vol. 108, fol. 91 et 92.)

« À Monsieur le prince de Marcillac, pour lui dire de tenir la main à ce qu’il ne sorte aucuns blés de Poitou et de Xaintonge. À Ruel, le 20e septembre 1648. » (Bibl. nat., Ms. Fr. 4178, fol. 119 vo et 120 ; copie au Dépôt de la guerre, vol. 108, fol. 115 et 116.)

« Lettre du Roi au prince de Marcillac, relative aux affaires de Poitou. 19 octobre 1648. » (Minute. Dépôt de la guerre, vol. 117, pièce no 90.)

« À Monsieur le prince de Marcillac, pour lui dire d’empêcher les armements et levées secrètes de gens de guerre, que l’on a avis de faire en Poitou. Du 19e octobre 1648. » (Bibl. nat., Ms.Fr. 4178, fol. 136 vo et 137 ; copie au Dépôt de la guerre, vol. 108, fol. 134 et 135.)

Marcillac répond, à ce sujet,

Au comte de Brienne[1] :
« Monsieur,

« Aussitôt que j’ai reçu la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire, je me suis informé particulièrement de plusieurs gentilshommes de bas Poitou s’ils n’avoient eu aucune connoissance de l’avis qu’il vous a plu me donner, et ils m’ont[2] tellement assuré qu’ils n’en avoient rien su[3], que j’ai bien de la peine à croire que ce soit dans mon gouvernement qu’on ait essayé de faire des levées. Je ferai néanmoins toute la diligence possible pour en savoir certainement la vérité, et pour faire punir les coupables.

  1. Vu sur l’autographe, Bibliothèque nationale, Ms. Clairambault 417, p. 2501-2504 ; cachets conservés ; au dos, cette mention : « M. le Pr. de Marcillac, du 29e octobre 1648, à Vertœil. Rendue le 6e novembre. » — Sur le comte de Brienne, voyez les Mémoires, p. 65, note 6.
  2. Ils m’ont corrige je les.
  3. Devant rien su, les mots eu aucune cognoissance ont été biffés.