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TROIS ANCIENS TEXTES DES MAXIMES. 45 DLXIX Ms. Atrr. — Rapprochez de cette maxime la Tariante donn^ ci-^des- 8US, p. 7, de la maxime xli. DLXXI Ms. AUT. — Quand on ne trouve point ion repos en soi-même, il est inutile de le chercher ailleurs. Eorr. 1664* — Conforme au manuscrit autographe. DLXXn Ms. Airr. — On n’est jamais si malheureux qu*on craint, ni si heureux qu’on espère. Ms. i663. — On n’est jamais si malheureux qu’on croit, ni si heureux qu’on espère. ËDrr. 1664. — On n’est jamais ni si malheureux qu’on pense, ni it heureux qu’on espère. DLXXm Ms. AUT. — On se console sourent d’être malheureux en effet par un certain plaisir qu’on trouye à le paroître. Ms. i663. — Conforme au manuscrit autographe, sauf cette rariante : « pour certain plaisir ». • DLXXIV Ms. AUT. — Comment peut-on se répondre si hardiment de soi-même, puisqu’il faut auparavant se pouvoir répondre de sa fortune ? DLXXVI Eorr. 1664. — L’amour est en Pâme de celui qui aime ce que l’âme est au corps qui Tanime {sic), DLXXVII Ms. AUT. — Comme^on n’est jamais Ubre d*aimer ou de cesser d’aimer, on ne peut se plaindre avec justice de la cruauté de sa maîtresse, ni elle de la légèreté de son amant. Ms. i663. — Conforme au manuscrit autographe, sauf cette omission fautive : « de sa maîtresse, ni de la légèreté ». Edit. 1664* — Conforme au manuscrit autographe, sauf ces variantes : « Comme on n^est jamais libre d’aimer ou de n*aimer pas », et « de la cruauté d’une maîtresse ».