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TROIS ANCIENS TEXTES DES MAXIMES. 43 ^ Variantes se rapportant aux Maximes supprimées. (Voyez tome I, p. 243-367.) DLXm Ms. ^UT. — Conforme au texte définitif sauf ces yariantes : a L’amonr- propre est Tamour de soi-même et de toutes choses pour soi; il rend les nommes idolâtres d’eux-mêmes, et les rendroit les tyrans des autres, si la fortune leur en ouyroit les moyens 1» ; « de la métamorphose » ; « et il y conçoit d ; a il en forme même quelquefois de si monstrueuses » ; a n’avoir plus d’envie de courir quand il se repose » ; a a une magie qui lui est propre »; « timide et audacieux, etc.* »; c qui le* tournent et le dévouent pour l’ordinaire à la gloire, ou aux richesses, ou aux plaisirs; il en change »; « et outre les changements qui lui viennent des causes étrangères » ; a de son propre fonds, car il est naturellement in- constant de toutes manières : il est mconstant d’inconstance » ; c et on le ▼oit. quelquefois travailler avec la dernière application, et avec des travaux incroyables, à » ; <c nuisibles, et qu’il poursuit seulement parce qu’il les ▼eut. Il est bizarre » ; a il vit partout, il vit de tout, et il vit de rien »; « il passe même dans le parti des gens de piété qui lui font la guerre » ; a il se hait lui-même, avec eux’ il conjure sa perte, il travaille même à sa ruine > ; c 11 ne faut donc pas s’étonner s’il se joint à la plus sévère piété, et s*il 1» « quand on pense qu’il quitte son plaisir, il le change seulement en satisfaction, et lors même qu’il » ; « on le retrouve dans le triomphe de sa défaite », et « trouve dans la ▼iolence de ses vagues continuelles une ». Ms. i663. — Conforme au texte définitif, sauf ces variantes (dont la plupart sont, sans les fautes, dans le manuscrit autographe) : < Il ne re- pose jamais hors de soi » ; « On ne peut en sonder la profondeur j ; c il en forme quelquefois de si monstrueuses » ; « n’avoir plus d’envie de courir quand il se repose » ; a a une magie qui lui est propre » ; « un (sic) peu de temps et sans effort » ; « plutôt que par les beautés et par le mé- rite » ; « que c’est après lui-même qu’il court, lorsqu’il suit les choses qui sont à son gré. Il est tout le contraire » ; a timide et audacieux, etc. >; <i qui le tournent et le dénouent {sic) pour l’ordinaire à la gloire, et aux richesses ou aux plaisirs » ; «c et outre les changements qui lui viennent des causes étrangères » ; <c de légèreté d’amour, de nouveautés » ; ce travailler avec la dernière application, et avec des travaux incroyables, à » ; « et conserve sa fierté » ; c il vit partout, il vit de tout, et il vit de rien, et il s’accommode » ; « il passe même dans le parti des gens de piété qui lui font la guerre » ; c et, pourvu qu’il soit, veut bien être son ennemi i> ; « U ne faut donc pas s’étonner s’il se joint à la plus sévère piété, et s’il »; I . L* « etc. » est dans ee manuscrit, ainsi que dans la copie de i663. a. « Les », par mégarde, dans le mpiuiscrit. , . Le manuscrit a bien ainsi une virgule après « lui-même », et il n’y en a pas après « avec eux ».