Page:La Rochefoucauld - Œuvres, Hachette, Appendice du t1, 1883.djvu/66

TROIS ANCIENS TEXTES DES MAXIMES. 4x DX Ms. AUT. — Coofome à notre texte, sauf cette Taonante : c de là TÎen le soudain assoupûsement >. DXI Edit. 1664. — Nous craignons toutes choses comme mortels, et nous les desirons toutes comme si nous étions immortels. DXni Ms. AUT. — Ce qui nous fait croire si facilement que les antres ont des défauts, c*est la facilité que l’on a de croire ce qu’on souhaite. DXIV Ms. AUT. — Le remède de la jalousie est la certitude de ce qu’on craint...; c’est un cruel remède, mais il est plus doux que les doutes et les soupçons. DXVI Ms. AUT. — Il ne faut pas s’offenser que les autres nous cachent la Téritéy puisque nous nous la cachons si souTent nous-mêmes. DXVII Ms. i663. — Ce qui nous empêche souvent de bien juger des sentences qui prononce[nt] la fausseté des rertus, e[s]t que nous yoyons qu’elles sont Téritables en nous. DXIX Ms. AUT. — La fin du bien est un mal, la fin du mal est im bien. Dx;x Ms. AUT. — Les philosophes ne condamnent les richesses que par le maurais usage que nous en disons ; il dépend de nous de les acquérir et de nous en semr sans crime ; et au lieu qu’elles nourrissent et accrois- sent les yiceSy comme le bois entretient et augmente le feu, nous poi»- ▼ons les consacrer à toutes les yertus, et les rendre même par là plus agréables et plus éclatantes. Ms. i663. — Conforme au manuscrit autographe, sauf cette yariante : a par les mauyais usages ». Ëorr. 1664. — Conforme au manuscrit autographe, sauf cette yariante : c sans crime; au lieu qu’elles ».