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ADDITIONS ET CORRECTIONS. TOME I. Page XLXV. — Ajoutez à la note 3 : a Cette démolition, qui n’est men- tionnée que comme en passant dans les Mémoires (p. 307), est ainsi en- registrée par Loret, dans sa Muze historique^ adressée à la future duchesse de Nemours. Quand on connaît les sentiments que cette belle-fille de Mme de Longueville avait pour sa belle-mère, le jugement qu’elle portait de la Rochefoucauld (voyez ci-dessus, p. xxxii), on peut douter qu’elle ait vivement éprouvé cette pitié à laquelle le chroniqueur croit devoir l’inviter : Un exempt, assisté de troupes. S’en va faire tout plein de coupes Dans maint bois, tant taillis que haut, Du duc de la Rochefoucaut, Que la cour, à toute heure, appelle Ingrat, déserteur et rebelle; Et pour ces sortes de raisons On lui ya raser deux maisons. Je n^ai qu’avec regret écrite Cette circonstance susdite. En la lisant, un déplaisir Vous viendra sans doute saisir : Vous êtes bonne et pitoyable, Et votre cœur incomparable Est trop noble et trop généreux Pour ne pas plaindre un malheureux. (Lettre du 6 août i65o, vers 79-94, tome I, p. 33, édition de MM. Ra* ▼enel et de la Pelouze pour le tome I, continuée par M. Livet.) » Page XLv, lignes aa et a3. — Pour la phrase : a Toutefois.... n’est pas finie », ajoutez en note : a Loret, dans sa lettre du 8 octdbre i65o, dit au sujet de la paix de Bordeaux : Mais on n*est pas fort satisfait De ce traité que Ton a fait ; On a beau prendre des bézicles Pour en éplucher les articles. On n*y voit ni place ni rang Pour Messieurs les Princes du sang. Pour eux on avait fait la guerre,