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Il APPENDICE DU TOME I. foucauld serait encore confirmëe, s’il en était besoin, par l’insertion d’une copie de cette pièce dans ce volume manuscrit qui paraît bien ne contenir que de ses écrits. IX° La Notice bibliographique de toutes les Œuvres, Nous l’ajou- tons à cet Appendice^ avec lequel elle cadre bien, parce qu’elle eât trop grossi le tome I, où notre premier dessein avait été de la mettre à la suite de la Notice biographique, X® Les Additions et Corrections pour tous les volumes des OEuvres. Ce que nous avons à dire sur la partie la plus importante de la sec- tion I de rénumération qui précède, à savoir au sujet des Variantes du manuscrit autographe^ étonnera sans doute le lecteur et nous a fort étonnés nous-mêmes. Nous n’avons rien négligé pour parvenir à élucider les faits, mais n’avons pu y réussir comme nous l’aurions voulu. Nous allons les exposer avec toute la netteté que laisse pos- sible l’obscurité énigmatique de ce que nous avons à dire. Il se trouve qu’il y a trois manuscrits honorés chacun du nom de ce manuscrit autographe, » un par M. le comte Edouard de Barthélémy, un par feu M. Gilbert, et un par nous. Les deux manuscrits employés par eux diffèrent l’un de l’autre et plus encore du nôtre, de celui que nous nommons, du lieu où il est maintenant, « de Liancourt »• M. Gilbert mentionne dans ses notes, comme données par son nu" tographe^ loo maximes qui manquent au nôtre, et né dit mot de 87 autres que celui-ci contient et qu’il est impossible de supposer absolument identiques, dans sa source à lui, avec le texte définitif : ce qui seul pourtant nous en pourrait expliquer l’omission. Pour celles qui sont dans les deux sources, la sienne et la nôtre, les dissem- blances de texte sont très-nombreuses et tres-notables : il sera facile d’en apprécier et la quantité et l’importance en comparant son commentaire du tome I avec le relevé, qui suit cet Avant-propos^ des variantes du manuscrit de Liancourt. Nous ne parlons pas de Tordre où les maximes sont rangées : M. Gilbert ne l’indique point. La source où a puisé M. de Barthélémy ne nous intéresse point ici pour les mêmes motifs que celle de l’éditeur de notre tome I, M. Gil- bert. Mais, en qualité de bibliographes et d’historiens du texte des Maximes^ nous avons à en tenir compte comme ayant fourni une édi- tion antérieure à la nôtre et curieuse à comparer avec notre source, à nous, le manuscrit de Liancourt. Les divergences sont ccmsidé- râbles; elles consistent : ^ dans le nombre des maximes: le ma- nuscrit de M. de Barthélémy lui en a donné aSg ^, et a nous le nôtre 276; il a trouvé dans le sien, de plus que nous dans le nôtre, 5 maximes, et, de moins que nous, ai*; %^ dans l’ordre où elles sont I. Il marque, par inadvertance, deux maximes du chiffre 99 ; mais, par compensation, il répète, sous les chifires a4 et a33, une même maxime. a. Nous avons, pour notre travail de rapprochement, fait dresser des tableaux comparatifs, propres à nous répondre de Texactitude de nos calculs.