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NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 109 p. xi), contenant une copie du manuscrit autographe des Maximes qui vient d’être décrit sous le n® i . In-folio, relié en yeau brun, portant au dos : ce Manuscrit » ; de 116 feuillets, non numérotés : i blanc ; 27 pour les Haïmes; 3 blancs ; 33 pour les Eéfltxwns diverses^ intitulées ici : « Réflexions de Fau- teur des Maximes » ; i blanc; 14 pour le a Traité de l’Inconsistance par M. L. P. D. T. * » ; 37 blancs. Grande écriture du dix-huitième siècle. Au verso du feuillet de garde, il est écrit au crayon : « Copie du manuscrit de la Rochefoucauld qui se trouve au château de la Roche- Guyon » (maintenant au château de Liancourt). — Au folio 9, en tête des Maximesj ce nom, aussi au crayon, La Rochefoucauld^ puis cet Avertissement : (K Ce manuscrit a été copié sur Toriginal de Fauteur des Maximes, Il m*en a paru d’autant plus précieux : on aime à voir les premières pensées d^un grand génie. L’ouvrage imprimé est plus concis et plus châtié ; mais le manuscrit est bien plus étendu >, et son imperfection satisfait davantage une curiosité philosophique et raisonnée. d A la suite viennent les 276 maximes du manuscrit autographe de Liancourt, rangées dans le même ordre, à cette seule différence près que les maximes a68 à 273 de l’autographe sont placées, dans le manuscrit Morgand, entre les maximes a 5 et a6 de celui de Lian- court. Ce déplacement s’explique aisément par cette circonstance que le feuillet du manuscrit de Liancourt qui les contient (pages 89 et 90) est détaché et a pu, à une époque quelconque, se trouver hors de sa place ; il est aussi à remarquer que ces pages 89 et 90 ne sont pas de la main de la Rochefoucauld (voyez ci-dessus, p. 108). On voit que le copiste transcrivait rorîginal avec une intention de servile exactitude : il en a reproduit jusqu’aux fautes (notées dans la section I àeV Appendice aux maximes lv, lxxxviii, glxxxi ’). A ces fautes il en a ajouté quelques-unes, fort rares, quHl ne vaut pas la peine de relever (maxunes ucviii, Lxxxvin, cxcviii, ccxxv, CCXXXni, CGLXVIIl]. Voyez ci-après, p. 11 1, à C, 3, la description de la seconde partie du manuscrit Morgand. S» — Bon nombre de Maximes se lisent, écrites de la main de la Rochefoucauld y dans des lettres autographes, adressées soit à M. Esprit, soity la plupart^ à la marquise de Sablé. Au tome III, i’« partie, on trouvera, à la Table alphabétique, p. 999, le relevé des maximes citées, et, dans les notes préliminaires • I. Ces initiales pourraient bien signifier M. ls raisiDENT Dsnis Talon. Le P nous semble avoir été surchargé d’une R, peut-être pour faire la RocHEFOUCAULOf à qui, eomme auteur des deux parties antérieures du manuscrit, on aura voulu attribuer aussi la troisième, sans se laisser arrêter par la difficulté d’expliquer, après ce chan- gement, les deux dernières lettres D. T. Le morceau est probablement inédit. Au moins ne Pavons-nous pas trouvé ailleurs, ni aux manuscrits de la Bibliothèque nationale, ni imprimé soit à part, soit dans les OEuvres d’Orner et de Denis Talotij publiées par D.-B. Rives (Paris, iSai, 6 vol. in*8<*]. a. A prendre les maximes une i une. . A cette dernière, il y a </a goiU pour de la fin du goât, parce que le eopists n*a su combler le blanc, laissé i la place du mot ^n dans l’original.