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ton APPENDICE DU TOME I. grandes affaires comme s^il ne pouvoit souffiîr de repos, et il se reposoit quand elles étoient ^ finies, comme s’il ne pouvoit soumir le travail. Il avoit une grande présence d*espnt, et il savoit tellement tourner à son avantage les occasions que la fortune lui offroit, qu’il sembloit qu’il les eût prévues et dési- rées. Il étoit incapable d’envie et d’avarice; il a plus emprunté de ses amis qu’un particulier ne devoit espérer de leur pou- voir rendre, néanmoins il s’est acquitté envers eux avec toute la justice et la fidélité qu’il leur devoit. Sa retraite est la plus éclatante action de sa vie, elle prouva sa foi et sa relifi[ion. Il se démit de sa dignité de cardinal ; il partagea ce qui lui res- toit de bien avec ses amis, ses domestiques et les pauvres ; mais, en renonçant à tout, il demeura encore exposé à la malignité des jugements du monde, et il laissa en doute si la piété seule ou la foiblesse humaine lui a fait entreprendre on si grand dessein. » Fartantes du manuscrit 3a 5 his de ia Roche^Gitjron^ fol, 5o v«. Page 20, ligne 3 : Il a su profiter néanmoins ayec habileté. Ihioem^ ligne 5 : il a souffert la prison. Ibidem^ ligne 17 : il a une présence d’esprit. Page ai y ligne i : à sa réputation, c^est de savoir. Ibidem^ ligne 3 : quelque soin qu^il ait pris. Ibidemy ligne 4 : a’enYie ni d’ayarice. Ibidem^ ligne 5 : soit par vertu, ou par inapplication. Ibidem^ ligne 6 : qu^un particulier ne devoit espérer. I . Après étoient^ il y a dans la copie faites, biffiê.