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ga APPENDICE DU TOME I. VII I^ MORCEAUX, QUB NOUS CROYONS INEDITS, CONTENUS DANS LE MANUSCRIT SâS^*’ DE LA ROCHB-GUYON. a® ADDITION A LA CORRESPONDANCE. (Voyez ci-dessus VAvant-’propot^ p. i, n, vin et n.) Portrait db Mmb db MomzsPAir*. (Fol. 49 ▼•-So 1* da ms.) Diane’ de Rochechouart est fille du duc de Mortemart et femme du marquis de Montespan. Sa beauté est surprenante ; son esprit et sa conversation ont encore plus de charme que sa beauté^. Elle fit dessein de plaire au Roi et de Tôter à la Vallière^ dont il étoit amoureux. Il négligea longtemps cette conquête, et il en fit même des railleries’. Deux ou trois années se passèrent sans qu’elle fît d’autres progrès que d’être dame du palais attachée particulièrement à la Reine* , et dans une étroite familiarité avec le Roi et la Yallière. Elle ne se rebuta pas néanmoins, et se confiant à sa beauté, à son esprit, et aux offices de Mme de Montausier^, dame d’honneur I. Yoyex au tome IIT, i** partie, p. aoa, la note 3 de la lettre 99 de la Roche- foucauld, le seul endroit des Œuvres où se trouye le nom de Mme de Monte^an. a. L’auteur confond pour le prénom la fille avec la mère. Celle-ci s’appelait Diime / mais la marquise <|e Montespan, Francoise’Athéruûs. . Spanheiro, dans sa Relation de la eour de France (p. i3), dit « qu’elle contri- bua (à la durée de l’amour du Roî) autant par les charmes de son esprit, de son entretien, que par ceux de sa beauté. » . Louise-Françoise de la Baume- le-Blanc de la Valticre, née en t644) titrée en 1667 duchesse de Vaujours et de la Vallière, était derenue maltresse du Roi en z66i. Elle mourut en 17 10. . Saint-Simon (tome XII, p. 85) ne prête pas à Mme de Montespan ce dessein préconçu de plaire. Lorsqu’elle s’aperçut que le Roi était touché de sa beauté, « elle pressa, dit-il, vainement son mari de l’emmener en Guyenne; une folle confiance ne voulut pas l’écouter. Elle lui parloit alors de bonne foi. » Mademoiselle (tome IV, p. 49) rapporte d’elle ce discours : « Dieu me garde d’être la maltresse du Roi! Mais si je l’étois, je serois bien honteuse devant la Reine. » . Lorsqu’une fois elle c disposa seule, comme dit Saint-Simon (tome cité, p. 86), du maître et de sa cour, » elle eut la charge de chef du eonseil et surinten- d.inte de la maison de la reine Marie-Thérèse. . La célèbre Julie -Lucine d’Angennes, marquise de Rambouillet, née en 1607, mariée en 1646 à Charles de Sainte-Maure, duc de Montansier. Elle fut nommée en 1664 dame d’honneur de la Reine, et mourut en 167 1. Spanheim dit (p. 40) que