Tu n’as fait que ton devoir ! Mais qui aurait pu exiger de toi de coucher à ma place, avec un vieillard dégoûtant ? Qui pouvait t’obliger à me céder ton cher cousin, pour que je goûtasse avec lui des plaisirs inexprimables ?
Votre mérite, mademoiselle, mon attachement pour vous, mon état de domestique, tout m’obligeait à cela.
Ah ! ah ! tu ne sais pas mal tourner la flatterie ; je te passe celle-ci ; mais souviens-toi que je hais les éloges et que je m’en défie.
Eh bien ! permettez-moi donc de chercher toujours à vous plaire, mais jamais aux dépens de la vérité.
C’est ce que je veux de toi ; j’exige que tu te gardes bien de me corrompre par des louanges exagérées et ridicules, mais que plutôt tu désapprouves librement en moi tout ce que tu y trouveras de blâmable.
Cela ne sied pas mal à une femme de chambre.
Cela ne sied pas mal à une compagne chérie… Sais-tu bien que plus j’y réfléchis, plus je me