demeure ici près… Je pourrai donc tenir ménage,
commander, me faire accompagner ?…
Dieu ! quel bonheur !
Votre père en sera bien aise ; vous n’avez qu’à lui faire bonne chère, qu’à lui donner de temps à autre quelques pièces d’or ou d’argent, pour qu’il s’amuse à son gré ; il vous laissera tranquille et se croira heureux.
Mais cette fille est-elle suffisamment habillée ?
Vous la verrez dans une parure simple et modeste, mais pleine de grâces.
Mais si quelqu’un, en me rendant ses visites, la trouvait plus jolie que moi, ou plus à son goût ?
Vous me faites rire, mademoiselle ; je vous crois une âme noble ; est-ce que la basse jalousie peut se glisser dans votre cœur ? Dans le genre de vie auquel vous vous dévouez, une jeune servante vous est si utile, si nécessaire, que vous devez plutôt la considérer comme une autre vous-même.
D’accord avec vous, elle ne laissera entrer personne sans l’annoncer. Si vous avez quel-