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VARIATIONS SUR UN SUJET



IX. — Cas de Conscience


Las d’été, le matin, avant que tout éblouisse, mène dans les prés y perdre l’insomnie. La journée, en quelque direction, commença, vers ces meules, le bois, un ruisseau ; la promenade se barre invariablement de travail et la sueur survit à la rosée. Même œillade du même homme chétif ou musculeux, cassé sur la besogne ; questionneuse Toi que viens-tu faire ici ? Un mauvais vouloir et dédain, justes chez qui peine, envers une oisive approche, je les invite de rétablir, sous le ciel, l’équité ; véridiquement jusqu’à m’embarrasser, avec appréhension, voulue, de paraître sur une éminence, auprès du trou par quelqu’un creusé depuis l’aube.


Vite opposer une formule, rien que de proche et de bref, à cette interrogation visuelle comme elle se fixe sur moi ou que le tâcheron ne puisse, si nous débattions, nier — « Il extrait une brouettée de terrain, pour la vider peu loin, il a produit et refaire l’inverse impliquerait une besogne nouvelle, payée. »

La terre, dans le pacte, a prévu que nulle force fournie, même en acquiescement à un caprice, ne fût vaine.

Celui-là, où que s’ouvre sa fosse présente, en renaît —

Béni par la sécurité de l’effort.

Un autre, que je veux incarner, serait, dont le labeur ne vaut pas au détail parce que, peut-être, excluant l’hésitation. La page, tracée tantôt, va s’évanouir, selon — n’envie pas, camarade — qu’en moi un patron se dresse qui refuse l’ouvrage, quand la clientèle ne voit de tare.

Anéantir un jour de la vie ou mourir un peu, le sachant : quels cris jetterais-tu, quoique une divination pareille, au