Page:La Revue blanche, t8, 1895.djvu/341

Cette page n’a pas encore été corrigée



VARIATIONS SUR UN SUJET



III. — Catholicisme


Présomption, on imagine, par suite de silence extérieur, que cela, mainte vibration de certitude et de ténèbres jointe en un méditatif unisson, a cessé —

Ainsi —

Simplement, dans l’inaptitude de gens à percevoir leur néant, sinon comme la faim, misère profane, hors l’accompagnement du tonnerre d’orgues absolu de la Mort.

Une race, la nôtre, à qui cet honneur de prêter ses entrailles à la peur qu’a de n’exister, autrement que par la conscience humaine, la métaphysique et claustrale éternité, échut — puis d’expirer le gouffre en quelque ferme aboi dans les âges, serait, non, j’en ris, malgré ce traitement céleste, comme si de rien, ordinaire, indemne, vague ; parce qu’il ne reste trace, à une minute de postérité — quand ne sourit même pas la vie reconquise et native.

Tout au moins, pareil effacement, sans que la volonté du début, après les temps, appelât, intimement comme elle frappe une solitude, l’esprit à résumer la sombre merveille —

Lequel préfère, en dédain des synthèses, égarer une recherche — vide si elle ne convient que l’ahurie, la banale et vaste place publique cède, aussi, à des injonctions de salut. Les plus directes peut-être ayant visité l’inconscience, les plus élémentaires : sommairement il s’agit, la Divinité, qui jamais n’est que Soi, où montèrent avec l’ignorance du secret précieuse pour en mesurer l’arc, des élans abattus de prières — au ras, de la reprendre, en tant que point de départ, humbles fondations de la cité, foi en chacun. Ce tracé par assises à une