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par noms, prénoms, pays de naissance et lieux de domicile ordinaire sur des registres de police qu’ils devront tenir à cet effet cotés et paraphés par les commissaires du quartier et de ne souffrir dans leurs hôtels, maisons et chambres, aucuns individus sans aveu, femmes ni filles de débauche se livrant à la prostitution, de mettre les hommes et les femmes dans des chambres séparées, de ne souffrir dans les chambres particulières des hommes et des femmes prétendues mariés qu’en représentant par eux des actes en forme de leur mariage, ou en le faisant certifier par écrit par des gens notables et dignes de foi, le tout à peine de 200 livres d’amende.

Il y aurait lieu, pour donner une idée théorique à peu près complète de la réglementation de se reporter aux règlements calqués sur celui du 16 novembre 1843 « concernant les diverses opérations du service actif du dispensaire de salubrité », l’organisation de la brigade des agents des mœurs, etc. Mais ces longues instructions sont contenues en substance dans l’arbitraire et l’imbroglio des deux documents précédents.

Nous reproduisons le fac-similé de la carte délivré aux femmes.

Les visites ont lieu tous les quinze jours ; elles ont lieu tous les huit jours dans les maisons de tolérance ; mais elles n’ont pas lieu aux jours fériés dont la police a augmenté le nombre légal.

Les cartes ont subi depuis le 1er janvier 1901 une modification : l’addition du cadre réservé à la photographie. Cette photographie doit être