sentiment, j’ai été conduit au style qui est le contraire du style
un peu onllé des romans actuels, style qui convient si bien :
1° à l’ignorance des détails du cœur humain qui caractérise la
plupart des auteurs (le style à la mode a été inventé par des
pauvres de pensée) ; 2° à l’amour du style noble, si naturel
chez les ignobles enrichis (M. le latiniste, c’est trop Laffitte), et
les pères de famille, les fabricans, les commerçans, etc. Irai-je
me rapprocher de cette enflure ? — 4 novembre 1840, G^ V
(aine feuiUe Je garde.
Après avoir lu l’article de M. de Balzac, je prends mon courage à deux mains pour corriger. — 10 novembre 1840.
(En face de l’avertissement, folio i.)
Dans le fait, en composant, on ne songe (je ne songeais) qu’aux choses. On ne veut (je ne voulais) que des pensées vraies et qui fassent (fissent) bien la voûte. — 10 novembre 1840.
(En face de l’averlisseuient, folio 2.)
Ajouter cent pages de détails faciles à comprendre—10 novembre 1840.
(En face de l’aveulissement, folio 2.)
Corriger le style.
Je crois voir que ce style fatigue l’attention en ne donnant pas assez de détails faciles à comprendre II me semble que ce style fatigue comme une traduction française de Tacite. Il faut le rendre facile pour les femmes d’esprit de trente ans et même amusant, s’il se peut.
(Eu face de l’avertissement, folio 2.)
La deuxième édition de 1860...
(Eu face de l’avertissement, folio 3.)
Dans la deuxième édition de 1860 il faut ajouter : 1° des bouts de paysage ; 1 bis, les dialogues qui sont possibles sur le boulevard ; 2° l’épisode de Rossi (à l’opéra quand Fabrice revient d’Amiens à Paris, avec son faux ami Warney. l’âge sur l’opéra) ; 3° des descriptions de la Thuringe et de la forêt, en revenant de Lugano à Grianza ; 4* développement aux aventures de Clélia à 4a fin.
(En face de l’averti^omeut, folio J.)
Préface pour moi, C’^Vecchia, septembre 1840, en revenant dé P. Rico.
J’écrivais av€c rapidité en deux mois, tout attentif aux choses racontées. Je corrige en lisant par plaisir. Je corrige : 1° pour
