par la valse. C’est d’un flou assez joli, dans un éclairage de convention inédit. Mais trop d’habileté.
Binet. La sortie, la grande machine à qualités qui force l’éloge de consolation. Enfin, c’est pour l’Hôtel de Ville qui en a vu bien d’autres. Bernt Gronvöld. Y en a-t-il de ces norwégiens ? et la lumière norwégienne et le tableau — type norwégien, rajeuni de Robert-Hubert. Le coup de soleil violent, l’échappée de jardin, vigoureuse, entrevue par une porte (ou fenêtre au choix) au 1er plan femme ou homme en costume matinal dans la pénombre sabrée de reflets violets sur les meubles. Desboutins. Le rempart de la vieille peinture, en cuir de Cordoue. A-t-on-fait assez de bruit autour du portrait du Sar. Pauvre M. Desboutins, il a trop regardé les maîtres hollandais, et c’est ce qui l’a perdu. En résumé, triste couleur, sobre parce que indigent.
Puvis de Chavannes le grand patron désormais incontesté. J’ai même peine à voir le snobisme s’en emparer. Les réflexions maintenant admiratives des Face-à-main me le gâtent. Son grand panneau l’Été est d’une grand allure décorative, encore que (comme dit mon collègue Brunetière) on se soit donné beaucoup de mal pour justifier la tache sombre centrale. La Poterie et la Céramique ne sont pas aussi parfaites, on y relèverait certaine indécision de composition et comme un malaise de couleur. Les Algérienneries de Dinet ont sans doute le mérite de la vérité mais c’est peu, personnel ; de l’orient à la douzaine. Boldini a la fâcheuse habitude de peindre debout ; il voit ses patients à vol d’oiseau. Les perspectives chahutent, les parquets ont le mal de mer ; en somme une grande liberté de facture et une couleur sale, Quelques chats de Lambert pour les dames. Des Kuehl satisfaisants. Des Saintin séniles. — Zorn ; une peinture prodigieusement habile, d’une habileté qui est presque de la ficelle. Cela joue la touche large, puissante d’un maître. En fin de compte c’est essoufflé. M. Zorn a pourtant le mérite d’être bien lui même et de ne rien devoir à personne. Il y a des qualités importantes dans le portrait de M. Spuller. Le portrait de M. F. La