POEMES LA CA RM EUE DU PRINTEMPS A Jacques Decourt Avril renaît Voici ses rubans cl ses flammes Ses mille petits cris ses gentils pépiements Ses bigoudis ses fleurs ses hommes et ses femmes Je lui fais de ses couleurs tous mes compliments Dieu que de baisers fous sur l’appui des fenêtres Nous n’avons pas fini de compter les baisers Il y a des semaines entières sous les hêtres Où chantent les pinsons au plumage frisé Avril n’a pas toujours vécu sous les lambris Il fut petit pâtissier puis compte-gouttes Il gagna son pain à la sueur de son. front De fil en aiguille il devint contrôleur des finances Enfin- par un soleil de tous les diables Il tomba tout à coup amoureux LES EIOEIOES LA COTE A Miikolm C.nwlcy Le raz de marée entra dans la pièce Oit tonte la petite famille était réunie Il dit Salut la compagnie Et emporta la maman dans le placard Le plus jeune fils se mit à pousser de grands cris Il lui chanta une romance de son pays Qui parlait de hauts de bois Bouts de bois bouts de bois Comme ça Le père lui dit Veuillez considérer Mais le raz refusa de se laisser emmerder Il mit un peu d’eau salée dans la bouche du, malheureux géniteur Et le digne homme expira Dieu ait son aine Alors vint le tour des filles Par rang de taille MATERNITÉ ./„„„Mlro L’une à genoux L’autre sur les deux joues La troisième, la troisième Comme les animaux croyez-moi La quatrième de mente La cinquième je frémis d’horreur Ma plume s’arrête Et se refuse et décrire de telles abominations Seigneur Seigneur serez-votts moins clément qu’elle Alt j’oubliais Le poulet Fut il son, tour dévoré Par le raz l’ignoble raz de marée MIMOSAS A In (Uinoralisation Le gouvernement venait de s’abattre Dans un buisson d’aubépines Une grève générale se découvrait à perle île vue Sous les influences combinées de la lune et de la céphalalgie