GLOSSAIRE O OLIVE— couleur d’yeux, d’oeujslivides. ORAGE— âçe d’or des eaux. ORANGÉ — l’aurore des anges; mesosyont nagé. OREILLES—à leur treilles’enroulel’orbedessons. P PARABOLE— parcours instabledesparoles. PASSION—/Vpasse, et je subisdésirs, et dérision. PAUPIÈRE— sa peau protègela pierre de l’oeil, PORPHYRE— porchedu délire, fissure, pierre de l’amorphe. POUSSIÈRE elle tousse entre les serres de la lumière. PUTRÉFACTION trêve, fraction, préparant la pureté. R ROSE la chair deschoses. ROUGE ht roue et les oragesdu sang, dont la rage rongela peau. S SIMILITUDE-- (identiques, les ; / se mêlent et Préparentla pierre unie de l’U). T TORSE torchevive, une spire eusort sans traces U UNIFORMITÉ— inutile monotoniede la noripe figée. UNITÉ — nudité: nid de l’éternité. UNIVERSEL— nivelé,par l’hiver de l’espaceet dit tempsconfondus. V VAL celui du vol se creuse dans l’air avec des ailes. VENTRE —il ne s’entrouvre qu’à la vie. VERT — couleur de terre ouverteaux sèves. VERTÈBRES leur colonnede verre se heurte aux ténèbres. VIOLET — le voile des ombres, une sépulture violée. VOCABLE— le câbleon le volcan. (à suivrei) Michel LEIRIS MADEMOISELLEDIVINESAINT-POL-ROUX Ce qu’il faut surtout, c’est débarrasser l’art do tout ce qu’il contient de connu jusqu’à présent, tout sujet, toute idée, toute pensée, tout symbole doivent être mis cle côté. Il faut que la pensée se détache tellement de tout ce qu’on appelle la logique et le sens, qu’elle s’éloigne tellement cletoutes les entraves humaines, de sorte que les choses lui apparaissent sous un aspect nouveau comme illuminées par une constellation brillante pour la première fois. G. DE CHIRICO(1913)