Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
ANNE.
Attention, votre fils !
Entre le prince Hjalmar ; il va à une fenêtre ouverte, sans les voir.
LE PRINCE HJALMAR.
Il pleut ; un enterrement dans le cimetière : on a creusé deux fosses et le dies iræ entre dans la maison. On ne voit que le cimetière par toutes les fenêtres ; il vient manger les jardins du château ; et voilà que les dernières tombes descendent jusqu’à l’étang. On ouvre le cercueil, je vais fermer la fenêtre.
ANNE.
Monseigneur !
HJALMAR.
Ha ! — Je ne vous avais pas vus.
ANNE.
Nous venons d’arriver.
HJALMAR.
Ah !
ANNE.
À quoi songiez-vous, Seigneur ?