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LE ROI.
Oui, aidez-moi… J’ai un peu de peine à marcher… Je suis un pauvre petit vieux… Les jambes ne vont plus… Mais la tête est solide…
S’appuyant sur la Nourrice.
Je ne vous fais pas mal ?
LA NOURRICE.
Non, non, appuyez hardiment.
LE ROI.
Il ne faut pas m’en vouloir, n’est-ce pas ? Moi qui suis le plus vieux, j’ai du mal à mourir… Voilà ! voilà ! à présent c’est fini ! Je suis heureux que ce soit fini ; car j’avais tout le monde sur le cœur.
LA NOURRICE.
Venez, mon pauvre Seigneur.
LE ROI.
Mon Dieu ! mon Dieu ! elle attend à présent sur les quais de l’enfer !
LA NOURRICE.
Venez ! venez !