— Je ne puis te voir dans l’obscurité ; tu es aussi noir que ma chambre. — Est-ce toi que je vois dans le coin ! — Mais ce sont tes yeux qui luisent ainsi !… Mais ferme les yeux pour l’amour de Dieu ! Ici Pluton ! Ici Pluton !
Est-ce toi que j’ai vu trembler dans le coin ?
— Mais je n’ai jamais vu trembler ainsi ! Il fait trembler tous les meubles ! — As-tu vu quelque chose ? — Réponds-moi, mon pauvre Pluton ! Y a-t-il quelqu’un dans la chambre ? Viens ici, Pluton, viens ici ! Mais viens près de moi, dans mon lit ! — Mais tu trembles à mourir dans ce coin !
se cache sous un meuble.
Où es-tu, mon pauvre Pluton ! — Oh ! voici que tes yeux sont en feu !… — Mais pourquoi as-tu peur de moi cette nuit ?
Si je pouvais m’endormir un moment… — Mon Dieu ! Mon Dieu ! comme je suis malade !