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ANNE.

Mais oui ; il a eu tort.

LA NOURRICE.

J’avais justement cueilli quelques grappes de raisin pour elle.

ANNE.

Il y a déjà des raisins ?

LA NOURRICE.

Oui, oui, j’en ai trouvé le long du mur. Elle les aime tant…

ANNE.

Ils sont très beaux.

LA NOURRICE.

Je croyais les lui donner après la messe, mais j’attendrai qu’elle soit guérie.

ANNE.

Il ne faudra pas attendre longtemps.

On entend sonner une cloche.
LA NOURRICE.

Mon Dieu, on sonne la messe ! J’allais oublier que c’est dimanche.