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HJALMAR.
Il s’en va.
— Sort le Fou. —
ANNE.
À quand les noces, Maleine ?
HJALMAR.
Avant la fin du mois, si mon père y consent.
LE ROI.
Oui, oui…
ANNE.
Vous savez que je reste ici jusqu’à vos noces ; et Uglyane aussi ; oh ! la pauvre Uglyane ! Hjalmar, Hjalmar, l’avez-vous abandonnée !
HJALMAR.
Madame !…
ANNE.
Oh ! n’ayez pas de remords, il vaut mieux vous le dire aujourd’hui ; elle obéissait à son père plus qu’à son cœur ; elle vous aimait cependant ; mais que voulez-vous ? elle a été élevée et elle a passé son enfance avec le prince Osric, son cousin, et cela ne s’oublie pas ; elle a pleuré