en a, par curiosité, pris un morceau, d’après lequel il serait facile de juger que la matière et la main d’œuvre proviennent d’Europe. »
Tels sont, jusqu’à ce jour, les seuls indices obtenus sur le sort de notre navigateur.
Des indices publics, toujours subsistans, de la route qu’il a parcourue et des lieux qu’il a visités, sont les médailles frappées à l’occasion de son voyage, et laissées ou distribuées par la Pérouse pendant le cours de cette campagne. Il lui en avait été remis environ cent tant en argent qu’en bronze, et six cents autres de différentes espèces. Connaissant la route qui lui restait à parcourir, ces médailles pourront un jour nous indiquer à peu près en quel lieu son malheur l’a interrompue.
La médaille relative au voyage, devenue monument historique, et étant susceptible d’être retrouvée un jour par d’autres navigateurs, je ne puis m’empêcher de la faire connaître, quoique je n’aye pas cru devoir la faire graver : elle est, d’un côté, à l’effigie du roi, avec la légende