M. de Saussure ; le partage des saisons ; les vents dominans, ou leurs variations ; la nature des météores, comme neige, grêle, pluie, tonnerre, ouragans, trombes marines ou terrestres ; l’altération de l’air par les vapeurs, ou par les émanations des végétaux, en comparant par les expériences d’Ingen-Housz, les fluides qui s’exhalent de leurs différentes parties exposées à l’ombre ou au soleil, sur-tout pour ceux dont le voisinage passe pour être dangereux.
2°. L’examen des eaux de la mer, à différentes hauteurs ou profondeurs, plus ou moins près des côtes ; celui des eaux douces ou saumâtres, la nature des sels qu’elles contiennent : on recommande l’usage des principaux réactifs indiqués par Bergman, et sur-tout l’évaporation ; celles que boivent les insulaires, et les différens usages qu’ils en font ; les eaux minérales froides, ou thermales ; les boissons factices, douces, ou fermentées ; la manière de les préparer ; les substances végétales ou animales avec lesquelles on les compose ; leurs effets : nous insisterons sur-tout sur le kava, liqueur préparée avec une racine, dans les îles de la mer du Sud, à laquelle Anderson attribue une action engourdissante et la propriété de dessécher et de faire tomber par écailles la peau des insulaires qui en boivent avec excès.
3°. Les alimens. Les habitans des différentes contrées que l’on parcourra, se nourrissent-ils de végétaux ou d’animaux, ou des uns et des autres ? Assaisonnent-ils leurs alimens ? Quelle préparation leur font-ils subir ? Mangent-ils