en octaèdres réguliers ; 5°. le spath calcaire en rhomboïdes aigus et bien saillans ; 6°. le spath calcaire à six pans rhomboïdaux et six faces en losange ; 7°. la pyrite ferrugineuse à vingt faces triangulaires ; 8°. la mine de cobalt sulphureuse.
Pour faciliter aux voyageurs la recherche de ces variétés, l’académie leur fera remettre des polyèdres exécutés en bois, qui en représentent exactement les formes.
Les voyageurs rapporteront nécessairement des échantillons des bois et des marbres qui leur paraîtront les plus intéressans. On leur fait observer que les échantillons de ce genre, qui sont au cabinet du roi, ont sept pouces de hauteur, sur cinq de largeur, parce qu’il faut qu’ils ayent au moins cette grandeur pour que l’on puisse bien reconnaître les caractères d’un bois ou d’un marbre. Il faut de plus, pour les bois, une coupe transversale : dans un tronçon de dix pouces de longueur, on peut aisément prendre une rouelle coupée transversalement, et une planchette de sept pouces de longueur, sciée longitudinalement sur la maille, c’est-à-dire par une coupe qui passe sur la moelle.
Les voyageurs pourront trouver, lorsqu’ils s’avanceront dans les terres, des tourmalines et d’autres cristaux qui s’électrisent par la seule chaleur. Comme la plupart de ces cristaux sont en canons adhérens à la gangue par une de leurs extrémités, et dirigés en différens sens, l’académie désirerait que les voyageurs fissent des expériences pour examiner si l’espèce d’électricité positive ou négative que