celles que les observations récentes ont données pour Rio-Janéiro et Buenos-Aires, doit être de 329 degrés, méridien de Ténériffe (au lieu de 333), ou 50 degrés à l’ouest de Paris (au lieu de 46). Or, si l’on soustrait 50 degrés, longitude occidentale de Sainte-Catherine, de 53 degrés trois quarts, progrès de M Bouvet, vers l’est, il restera 3 degrés trois quarts pour la longitude orientale du cap de la Circoncision, au lieu de 7 à 8 degrés, que M Bouvet avait conclus, et qu’il avait dû conclure en effet, d’après la carte de Pieter Gooz, qui portait l’isle Sainte-Catherine, ou le méridien du départ, 4 degrés trop à l’est.
M. le Monnier, de l’académie des sciences, a cherché à déterminer la longitude du cap de la Circoncision, par la théorie des déclinaisons de l’aiguille aimantée ; et il fixe cette longitude entre 1 et 2 degrés à l’orient de Paris. Voyez sa Dissertation en réponse à M. Wales, imprimée à la suite du premier volume de la traduction du troisième Voyage du capitaine Cook.
Mais comme les différences de méridiens déduites des observations de la déclinaison de l’aimant, ne peuvent être que des approximations assez incertaines, on a cru devoir s’en tenir à la différence de méridien qui résulte du calcul des routes de M. Bouvet, depuis l’isle Sainte-Catherine jusqu’au cap de la Circoncision, sans prétendre toutefois que l’estime que ce navigateur a faite de ces routes, soit exempte d’erreur. On a, en conséquence, placé ce cap,