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On doit consulter aussi la relation que Figueroa nous a donnée[1] des découvertes de Mendana dans son premier voyage, en 1567. Il y a tout lieu de penser, d’après des combinaisons et des rapprochemens multipliés, que les isles Salomon, découvertes à cette époque par Mendana, sont les mêmes qui ont été retrouvées par Surville, en 1769.

M. de la Pérouse trouvera dans la collection de cartes manuscrites qui lui a été remise, une carte des découvertes modernes dans cette partie, sur laquelle on a essayé de figurer les découvertes de Mendana, telles qu’on peut les tracer d’après les descriptions données par Figueroa, Herrera, et autres historiens espagnols qui ne sont point d’accord entre eux sur l’étendue particulière des différentes isles, ni sur leurs positions relatives : mais il suffisait de montrer l’identité présumée des découvertes de Mendana et de celles de Surville ; et l’on est persuadé que les

  1. Voyez Echos de D. Gracia Hurtado de Mendoza, quarto Marquez de Cannete, per Christoval Suarez de Figueora ; en Madrid, 1613. – Historical Collection de Dalrymple, tome I, page 176. – Découvertes dans la mer du Sud, traduites de l'anglais, par Fréville, page 89. N. B. Il s'est glissé beaucoup de fautes dans la traduction que M. Fréville a donnée, d'après M. Dalrymple, de la relation de Figueroa. Il est nécessaire de corriger les suivantes : Page 92, ligne 5, par en bas, quatre lieues, lisez quatorze.
    Page 94, par en bas, nord-ouest-est-sud-est, lisez nord-ouest et sud-est.
    Page 102, ligne 10, le 3 juin, lisez le 13.