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la carte hollandaise citée ci-dessus, et par 12° suivant la relation française : ce sont plusieurs isles de dix, quinze et vingt lieues de circuit, qui ont d’excellens mouillages et des habitans doux et pacifiques. (On les a placées sur la carte par 15° de latitude, conformément à la carte hollandaise, et vers 173° de longitude à l’ouest de Paris, d’après la différence en longitude que la même carte hollandaise fournit entre ces isles et la nouvelle Bretagne).

L’isle Solitaire, nommée isle Single sur les cartes anglaises, par 13° 41' de latitude, suivant la relation hollandaise, et à une journée et demie à l’ouest des isles Bauman, ou à environ trente lieues. (Elle parut sous la forme de deux isles, et l’on conjectura que c’étaient les isles des Cocos et des Traîtres, de Le Maire et Schouten. La différence de latitude ne permet pas d’adopter cette opinion).

Tienhoven et Groningue, deux isles considérables, vues quelques jours après avoir quitté l’isle Solitaire. On côtoya Tienhoven pendant un jour entier, sans en voir la fin : elle parut s’étendre en demi-cercle vers Groningue. La relation hollandaise ni sa carte ne font point mention de ces deux isles, et la relation française qui en parle, n’indique ni leur latitude ni leur distance à d’autres terres, de sorte qu’il n’est pas possible de leur assigner une place sur la carte.

29. Nouvelle Calédonie. Il ne paraît pas que les anciens navigateurs ayent eu connaissance de cette isle. On renvoie M de la Pérouse aux détails qu’en a donnés le