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carte d’après le journal de ce navigateur, et on a assujetti toutes les autres à leur distance de ces deux isles.

6. Voyage d’Abel Tasman[1] (année 1642). De Batavia, Tasman vint relâcher à l’isle de France, alors isle Maurice : de là, route au sud jusqu’à 40 ou 41 degrés de latitude sud, et ensuite à l’est jusqu’au 163e degré de longitude, méridien de Ténériffe, ou 144e à l’est du méridien de Paris, le méridien de Ténériffe étant à 19° à l’ouest de celui-ci. On découvrit ensuite :

La terre qui fut nommée de Van-Diemen, par 42° 25' de latitude sud, et 163° 0' de longitude, méridien de Ténériffe ; on y mouilla dans une baie qui reçut le nom de Frédérik-Henri, par 43° 10' de latitude, et 167° 55' de longitude.

Une autre terre haute et montueuse, qu’on nomma nouvelle Zélande, par 42° 10' de latitude, et 188° 28' de longitude ; on y mouilla dans une grande baie située par 40° 49' de latitude, et 191° 41' de longitude : la conduite des naturels du pays la fit nommer baie des Assassins.

Un groupe d’isles qu’on nomma les Trois-Rois, par 34° 12' de latitude sud, et 190° 40' de longitude : on les trouva à la suite et dans l’ouest d’une longue côte que l’on avait prolongée depuis la baie des Assassins.

L’isle des Pylstaarts (ou des Canards sauvages), par 22°

  1. Oud en nieuw oost Indien, etc. dor F. Valentyn – Navigations aux terres australes – Historical collection – Découvertes dans les mers du Sud.