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parallèle que l’isle des Cocos, et à trente lieues à l’ouest ; isle habitée, d’environ deux lieues de long du nord au sud.

Les isles de Hoorn, par 14° 56' de latitude, et à environ quinze cent cinquante lieues des côtes du Pérou ; deux isles situées à une portée de canon l’une de l’autre, et habitées, avec un bon port au sud de la plus grande ; on y trouva toutes sortes de rafraîchissemens.

À cent cinquante-cinq lieues de ces isles de Hoorn, treize jours après les avoir quittées, et par 4° de latitude sud, on eut des indices de terre.

Quatre petites isles, entourées de bancs de sable et d’écueils, et habitées, par 4° 30', et cinq jours avant que d’aborder à la partie de la nouvelle Guinée qui est aujourd’hui nommée nouvelle Irlande.

Douze ou treize isles, occupant environ une demi-lieue du sud-est au nord-ouest, trois jours avant que d’arriver à la nouvelle Guinée.

Trois isles basses, couvertes d’arbres, et nommées en conséquence isles Vertes, un jour avant que d’arriver à la nouvelle Guinée.

Vue de l’isle Saint-Jean.

Nouvelle Guinée, ou côte orientale de la nouvelle Irlande, éloignée, suivant l’estime, de dix-huit cent quarante lieues hollandaises, de la côte du Pérou.

N. B. De toutes les isles vues dans ce voyage, on n’a encore reconnu que celles des Cocos et des Traîtres, qui ont été retrouvées par Wallis ; on les a placées sur la