la latitude de la plus méridionale de ces îles à 37d 25′ Sud. Voyez page 41 de son journal dans l’ouvrage de M. Dalrymple, cité note onzième.
On trouve une description assez détaillée de ces îles, dans l’instruction du Neptune oriental de M. Daprès, page 10.
Outre le mouillage du Nord de la principale des îles de Tristan d’Acunha, marqué sur la carte qui en a été remise à M. de La Pérouse, on a connaissance (sur le rapport d’un navigateur digne de foi, de qui l’on tient les détails suivans), d’une espèce de port ou havre, situé à l’Est de la pointe méridionale : ce port n’est point apparent quand on prolonge la côte, parce qu’il est dérobé à la vue par de grands joncs ou roseaux qui, étant renversés et couchés sur la surface de l’eau, se croisent par certains vents, et masquent totalement l’entrée du port. Il peut avoir un demi-mille de large, sur trois quarts de mille de profondeur : sa figure est à peu près celle d’un fer à cheval. On y trouve vingt-huit brasses d’eau au milieu de l’entrée, et quatorze près des bords ; la hauteur de l’eau est également de quatorze brasses sur le milieu de la longueur, et de dix seulement vers le fond du port : le fond est de sable noir, et de bonne tenue.
Il faut observer que la pointe méridionale, c’est-à-dire, celle du Sud-Ouest de l’île, est terminée par quelques roches ou brisans, qui portent au large d’environ un quart de mille : ils ne sont pas marqués sur la carte remise à