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d’été, notre imagination faisait,
d’une île qui était devant notre pavillon,
un lieu enchanté. La rivière
nous paraissait couverte d’amours
qui se jouaient dans les flots avec
d’aimables néréïdes. Ma folle imagination,
montée par les récentes
titillations des charmes que je venais
de presser, me représentait
ces nymphes, les unes mollement
renversées, soulevant entre leurs
bras ces fripons ailés, et pompant,
d’une bouche altérée de plaisirs,
tous les feux dont elles voulaient
être consumées, tandis que de jeu-