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cela m’afflige, car je m’intéresse si tendrement à vous ! Oui, monsieur, je m’y intéresse… plus que vous ne pensez peut-être ! — Eh ! pourquoi donc, madame, vouloir croire avec le public ce qu’il s’amuse à grossir, à circonstancier : l’intimité de madame d’Arbonne avec moi ? — Epargnez-vous la feinte ; je sais sur votre compte tout ce qu’on peut savoir. Madame d’Arbonne est moins mystérieuse que vous. Les femmes de son genre sont prodigues des secrets de leurs adorateurs, sur-tout lorsqu’une tournure discrète, comme