Page:La Nuit merveilleuse ou le Nec plus ultra du plaisir, 1800.djvu/31

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 23 )


multipliées formaient de petites îles agrestes et pittoresques, qui variaient les tableaux, et augmentaient le charme du paysage.

Ce fut sur la plus longue de ces terrasses que nous nous promenâmes d’abord. Elle était couverte d’arbres épais. Plus nous nous promenions, plus mon cœur battait avec force. On s’était remis de l’espèce de persifflage qu’on venait d’essuyer de la part du mari ; et tout en se promenant, on me fit quelques confidences. Les confidences s’attirent, j’en faisais à mon tour :