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ces à rendre à ce nouveau dieu. Nous
marchâmes à son temple, et il put
lire dans mes yeux que j’étais digne
encore de me le rendre propice.
La déesse prit une couronne de
roses qu’elle me posa sur la tête,
et me présenta une coupe où je bus
à pleins flots le nectar des dieux.
« Eh bien, me dit, après quelques momens, la fée de ce séjour, en soulevant à peine ses beaux yeux humides de volupté, et laissant entr’ouverts à mes regards tous les trésors de sa gorge encore palpitante et diaprée du feu de mes baisers,