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LA NOUVELLE


pravation dans tous mes ſens ? Eſt-ce faute d’éducation, ou faute de principes ?… Je vous entends… La ſolution n’eſt pas aiſée, & les difficultés vous arrêtent. J’inſiſte pourtant à croire que des pareils ſentimens ne peuvent dépendre ni de l’un ni de l’autre ; qu’ils ſont innés dans certains Individus ; autoriſés, conſéquemment, par l’Ouvrier de la Nature, parce qu’il ne peut ni ne doit être ſujet à l’erreur.

Quelques Cenſeurs atrabilaires, m’objecteront peut-être que j’ai pour moi la raiſon, & qu’il eſt abſolument néceſſaire que je l’appelle à mon ſecours. A cela je réponds qu’elle eſt ſourde à ma voix, & qu’elle ne peut rien contre ma propre foibleſſe.


La Nouvelle Thérèse, ou la Protestante philosophe, 1774, vignette fin de chapitre
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