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On a beaucoup écrit sur cette liaison fameuse[1]. Les uns et les autres ont fait au public des confidences partiales et indiscrètes. Le souvenir des jours vécus ensemble né quitta jamais ceux qui s’étaient tant aimés et les rendit meilleurs peut-être. Plus d’une fois, G. Sand protesta éloquemment contre certaines assertions injustes ou blessantes des défenseurs de Musset[2].


BONNE ANNEE

AUX ABONNÉS DE LA REVUE.

Au nouvel An, suivant l’antique usage,
Que la REVUE, honnéte, grave et sage,
Dépose mes souhaits à vos genoux
Qu ’on sache que j’ai Jait des vers pour vous,
A qui cela peut-il porter ombrage ?
Un bon accueil à rien ne vous engage
Et vouspouvez payer en beau langage
Les compliments, les bonbons, les joujoux,
Au nouvel An.
Si jusqu’à vous il se fraye un passage
Acceptes cerondel en, témoignage
De mes respects, sans regarder dessous ;
Que, tout au moins, Duchemin soit absous
De n’ avoir pas exclu le badinage.

H.

1er Janvier 1900.

  1. Sur cette partie de la vie de G. Sand, consulter : Lettres d’un Voyageur, Elle et Lui, par G. Sand ; les Confessions d’un Enfant du Siècle, par A. de Musset ; Lui et Elle, par P. de Musset ; Musset par Arvède Barine. (1)
  2. Voir : Lettres d’un Voyageur, I p.22. Préface de J. de la Rocher, 1er octobre 1859.