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LE GRAND BALLON CAPTIF À VAPEUR
DE M. HENRY GIFFARD[1].

Le vernissage et la peinture de l’étoffe du ballon captif ont été commencés dans les premiers jours de ce mois ; mais, contre toute prévision, les pluies, qui n’ont pas cessé de tomber abondamment pendant de si longs jours, ont singulièrement prolongé la durée de ces opérations. Le vernissage doit, en effet, être opéré en plein air, et il faut attendre le temps sec pour l’entreprendre. La première hémisphère du ballon a été vernie et peinte isolément. Au moment où ces lignes passeront sous les yeux de nos lecteurs, il est probable qu’on opérera le vernissage de la seconde hémisphère ; il faudra ensuite faire la dernière couture équatoriale, puis procéder au gonflement.

La surface du ballon nécessite l’emploi de 300 kilogr. de vernis (huile de lin cuite) et 400 kil. de peinture au blanc de neige (blanc de zinc pur). Ces substances ont été préparées par M. Bertaux, fabricant de vernis, qui s’est fait une spécialité dans la confection des enduits aérostatiques.

Nous avons suffisamment décrit le grand ballon

  1. Voy. table des matières du précédent volume.