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LE GRAND BALLON CAPTIF À VAPEUR DE M. HENRI GIFFARD
(Suite. — Voy. p. 71, 103, 124 et 183.)


Ombre du ballon captif projetée sur la brume au-dessus de Paris. 3 août 1878, 5 h. 30 soir. Altitude, 540 mètres.
(D’après nature, par Albert Tissandier.)

Au moment où nous écrivons ces lignes, plus de cinq mille personnes se sont élevées au milieu des airs, dans la nacelle du grand ballon captif de la cour des Tuileries ; en deux mois de temps le gigantesque aérostat aura transporté dans l’espace plus de voyageurs que n’ont pu le faire en quatre-vingt-quatorze ans tous les ballons construits depuis les Montgolfier jusqu’à nos jours. En dehors de l’intérêt scientifique qu’il présente, ce magnifique engin contribue à populariser des impressions qui étaient jusqu’ici réservées aux aéronautes et aux rares touristes aériens.