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nué par M. Corot, ingénieur de la maison Flaud et Cohendet. L’appareil est représenté par la figure 1.

Fig. 1. — Appareil à gaz hydrogène de M. Henry Giffard.


Il est basé sur la réaction de production de l’hydrogène par l’acide sulfurique et le fer. Des tonneaux de plomb remplis d’acide sulfurique arrivaient successivement et sans discontinuité sur le lieu de gonflement ; ces tonneaux déversaient leur contenu dans un réservoir K ; l’acide sulfurique arrivait par un tuyau souterrain dans le bassin circulaire F et s’élevait au moyen d’un injecteur Giffard, dans le bassin supérieur Q. Ce vase devenait ainsi une source permanente d’acide sulfurique. Cette première phase de l’opération expliquée, voici comment fonctionne l’appareil.

Fig. 2. — Promenade à la partie supérieure du ballon captif, exécutée au commencement de son gonflement. — On voit au centre la tente de 4 mètres de diamètre qui protège la soupape supérieure. (D’après nature, par Albert Tissandier.)

L’acide sulfurique arrive par un conduit de plomb dans le vase M’, l’eau de la ville dans le vase M placé à côté du précédent. Les deux liquides passent de là dans deux petits réservoirs de jauge, où il est facile d’en régler le débit, puis ils se mélangent en tombant ensemble dans un tube vertical, et pénètre à la partie inférieure du générateur A. Ce générateur est sans cesse rempli de tournure de fer qui s’y déverse au moyen d’un cylindre D. Le couvercle C du générateur est soulevé pour ouvrir un passage