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l’air peut s’échapper. Un piston évidé se meut dans ce cylindre ; il porte des ouvertures rectangulaires qui correspondent avec les premières. On peut au moyen de la manivelle M faire avancer ce piston et offrir un accès plus ou moins grand à la sortie de l’air. Ceci posé, voici comment fonctionne l’appareil. Le tourillon du treuil en tournant pendant l’ascension, imprime un mouvement de rotation à la vis V ; celle-ci fait avancer l’écrou R ; celui-ci vient butter le levier EG qui tourne sur un axe en soulevant le contre-poids H, et ferme peu à peu, en faisant tourner le piston, les ouvertures latérales du cylindre C.

Fig. 1. — Treuil où s’enroule le câble du grand ballon captif à vapeur (coupe).


Fig. 2. — Frein régulateur à air du ballon captif.

Arrivé à l’extrémité de son ascension, l’aérostat s’arrêtera peu à peu, insensiblement, sans mouvement brusque qui, à la longue, endommagerait le câble. Cet arrêt se fera automatiquement, à tel moment voulu de l’ascension.

La partie mécanique de l’installation du grand ballon captif, peut être considérée comme un modèle de sûreté, de solidité, d’élégance ; nous en représentons l’ensemble sur la fig. 3. Au premier